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LAUDATO SI' 27; 10 janvier 2021;
Bonjour,
Cela vaut la peine de lire les 2 paragraphes de l’Encyclique de cette semaine. Ils pointent une des causes de la démesure anthropocentrique : ‘Le relativisme pratique’.
Le Pape François en parle comme d’une véritable culture, d’une pathologie : ‘Quand l’être humain se met lui-même au centre, il finit par donner la priorité absolue à ses intérêts de circonstance, et tout le reste devient relatif.’ § 122
Cette ‘maladie’ entraîne dans une logique, celle du ‘tout se vaut’. Elle a pour conséquences ‘la dégradation de l’environnement et la dégradation sociale (qui) s’alimentent mutuellement.’
En ce dimanche, nous contemplons Jésus qui vient se faire baptiser par Jean, geste incroyable d’humilité, d’humanité, il s’est fait vraiment l’un de nous.
Et nous entendons la voix du Père : ‘Tu es mon fils’ !
Avec la venue de Dieu en notre chair, plus aucun être humain ne peut être relatif et toute la création aussi prend part à la fête, elle bondit de joie !
Belle fête du Baptême du Seigneur.
Que l’Esprit saint vous revête de sa lumière et de sa force et assure votre pas pour avancer sans crainte au chemin de la Paix !
Sœur Marie et la Congrégation
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« Tu es mon Fils bien-aimé; en toi, je trouve ma joie. » Mc 1, 7-11
Cette brève scène de l’évangile de Marc est heureusement orchestrée par les deux premières lectures de la messe d’aujourd’hui.
« Mes pensées ne sont pas vos pensées » Oui, nous sommes un peu désemparés de voir Jésus, le Fils bien-aimé du Père, se faire baptiser par Jean, dans le Jourdain. Comme s’il avait besoin du bain d’eau pour être purifié ! Lui, le seul qui ne connaît pas le péché.
Mais de même qu‘à Noël, il s’est incarné, il s’est « dépouillé prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes », de même Jésus veut se mettre au niveau des pécheurs que nous sommes et porter sur lui tous nos péchés. Et le Père déclare qu’il est son Fils et sa joie.
Alors, nous qui avons soif de vie nouvelle, de miséricorde, de pardon, allons vers Lui et entendons au fond de notre cœur : « Tu es mon enfant bien-aimé, je t’aime ». Nous aurons alors la grâce de savoir aimer comme Jésus nous l’a demandé. Nous vaincrons le mal, et nous pourrons nous rassasier de ses bienfaits. Nous serons plongés dans l’Esprit du Père et du Fils.
Depuis quelque temps, l’Église redécouvre le « baptême dans l’Esprit » que les premiers chrétiens connaissaient bien. Avec tous ses fruits, sa joie, sa fécondité ! Ouvrons notre cœur à cette Voix du Père : Tu es mon enfant bien-aimé ! »
Sœur Stéphanie, monastère de Prailles.
Méditation de l’Évangile du 10 janvier 2021
Fête du Baptême du Seigneur— Année B
En ce temps-là,
Jean le Baptiste proclamait :
« Voici venir derrière moi
celui qui est plus fort que moi ;
je ne suis pas digne de m’abaisser
pour défaire la courroie de ses sandales.
Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ;
lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
En ces jours-là,
Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée,
et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain.
Et aussitôt, en remontant de l’eau,
il vit les cieux se déchirer
et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe.
Il y eut une voix venant des cieux :
« Tu es mon Fils bien-aimé ;
en toi, je trouve ma joie. »
(Mt 1, 7-11)
© www.aelf.org
Le relativisme pratique
122. Un anthropocentrisme dévié donne lieu à un style de vie dévié. Dans l’Exhortation apostolique Evangelii gaudium, j’ai fait référence au relativisme pratique qui caractérise notre époque, et qui est « encore plus dangereux que le relativisme doctrinal». Quand l’être humain se met lui-même au centre, il finit par donner la priorité absolue à ses intérêts de circonstance, et tout le reste devient relatif. Par conséquent, il n’est pas étonnant que, avec l’omniprésence du paradigme technocratique et le culte du pouvoir humain sans limites, se développe chez les personnes ce relativisme dans lequel tout ce qui ne sert pas aux intérêts personnels immédiats est privé d’importance. Il y a en cela une logique qui permet de comprendre comment certaines attitudes, qui provoquent en même temps la dégradation de l’environnement et la dégradation sociale, s’alimentent mutuellement.
123. La culture du relativisme est la même pathologie qui pousse une personne à exploiter son prochain et à le traiter comme un pur objet, l’obligeant aux travaux forcés, ou en faisant de lui un esclave à cause d’une dette. C’est la même logique qui pousse à l’exploitation sexuelle des enfants ou à l’abandon des personnes âgées qui ne servent pas des intérêts personnels. C’est aussi la logique intérieure de celui qui dit : ‛Laissons les forces invisibles du marché réguler l’économie, parce que ses impacts sur la société et sur la nature sont des dommages inévitables’. S’il n’existe pas de vérités objectives ni de principes solides hors de la réalisation de projets personnels et de la satisfaction de nécessités immédiates, quelles limites peuvent alors avoir la traite des êtres humains, la criminalité organisée, le narcotrafic, le commerce de diamants ensanglantés et de peaux d’animaux en voie d’extinction ? N’est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l’achat d’organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l’expérimentation, ou le rejet d’enfants parce qu’ils ne répondent pas au désir de leurs parents ? C’est la même logique du “utilise et jette”, qui engendre tant de résidus, seulement à cause du désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire. Par conséquent, nous ne pouvons pas penser que les projets politiques et la force de la loi seront suffisants pour que soient évités les comportements qui affectent l’environnement, car, lorsque la culture se corrompt et qu’on ne reconnaît plus aucune vérité objective ni de principes universellement valables, les lois sont comprises uniquement comme des impositions arbitraires et comme des obstacles à contourner.
extrait de : LETTRE ENCYCLIQUE LAUDATO SI’[nbsp
DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE
Vos partages sur l'étape 27 :
Je demande la prière pour ma belle-fille Estelle qui va subir une importante intervention de chirurgie . Pour qu'elle ait confiance et soit guérie .
Christiane
Vos partages sur l'étape 27 :
Soyons des Jean Baptiste pour savoir laisser la place au Seigneur dans notre vie.
Sachons recevoir la lumière du Ressuscité que nous avons reçu de notre baptême pour la laisser fructifier chaque jour et pour grandir dans la foi, la charité et l'espérance.
Prions pour les baptisés, pour ceux qui se préparent au baptême et aussi pour ceux qui ne sont pas baptisés.
Sachons être humbles pour accueillir l'autre comme il est (même nos ennemis) et devenir aimants à l'image du Christ sans dominer la création pour accueillir le règne du maître de la vie et de la paix.
Sachons-nous accueillir dans nos qualités et nos faiblesses pour devenir des pauvres de cœur.
Entendons cette Parole " tu es mon fils ou ma fille bien Aimé(e). "
Recevons les grâces que le Seigneur veut nous donner et celles dont nous avons besoin pour assumer notre vocation pour la gloire de Dieu et le salut du monde où nous vivons.
Prions pour le monde de la santé qui est épuisé par la pandémie qui n'en finit pas (en particulier pour Joëlle et Cécile qui travaillent dans le domaine médical).
Pour ceux qui sont touchés par le Virus de covid et ceux qui sont décédés.
Prions pour ceux qui sont tués pour la patrie.
Prions pour la police, pour la gendarmerie et pour les militaires qui nous protègent pendant la crise sanitaire et pour les violences dans le monde entier.
Prions encore pour tous les gouvernements du monde entier, pour le bien commun et aussi les inconscients qui ne respectent pas les bons gestes pour eux-mêmes et pour les autres.
Prions pour ceux qui meurent seuls et en étant innocents des violences de la bêtise humaine.
Seigneur prends pitié de nous et sauve-nous.
Je reste en union de prière avec vous et pour vous .
SVP n'oubliez pas de prier pour moi merci.
Jocelyne oblate de Bouzy la Forêt
Jean-Baptiste nous donne aujourd’hui encore une preuve de son humilité quand il dit : « je ne suis pas digne de détacher la courroie de sa sandale ». Et Jésus lui-même vient humblement se faire baptiser par Jean.
« Quand l’être humain se met lui-même au centre, il finit par donner la priorité absolue à ses intérêts de circonstance. »
Et Isaïe nous dit aussi : « pourquoi dépensez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? » Alors, posons-nous la question : de quoi avons-nous vraiment besoin ?
Apprends-nous, Seigneur, l’humilité afin que nous sachions être à la place que tu nous donnes ; apprends-nous à aimer nos frères et toutes tes créatures comme tu les aimes ; apprends-nous à reconnaître humblement nos erreurs afin de ne pas les reproduire et « pour protéger toute vie, pour préparer un avenir meilleur, pour que vienne ton Règne de justice, de paix, d’amour et de beauté ».
Martine
Vos partages sur l'étape 27 :
Comme le rappelle le pape François, nous vivons dans un univers du “utilise et jette”, qui engendre tant de résidus, seulement à cause du désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire. Quand l’être humain se met lui-même au centre, il finit par donner la priorité absolue à ses intérêts de circonstance, et tout le reste devient relatif…..
Jean Baptiste ne s’est pas mis au centre de son système, tout pur fut-il. Il a su reconnaître en Jésus celui qui est, qui était et qui vient.
Seigneur, apprends- nous à nous détacher de tous nos petits systèmes que nous mettons en place, qui nous sécurisent par lesquels nous nous auto-justifions.
Aide-nous à reconnaître ta Parole incarnée dans la nouveauté qui advient et n’était pas paramétrée dans mon programme.
Apprends-nous à nous ouvrir à l’Autre, sans nous enfermer dans nos certitudes.
Jean-Pierre
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