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LAUDATO SI' 49; paragraphes 241 à 245;
Nous arrivons à la fin de l’encyclique.
La section VIII. LA REINE DE TOUTE LA CRÉATION propose à notre méditation les figures de la Sainte famille. A « Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus (…) nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés. » § 241 et Joseph qui « a pris soin de Marie et de Jésus (…) peut nous motiver à travailler avec générosité et tendresse pour prendre soin de ce monde que Dieu nous a confié. » § 242
La section IX. AU-DELÀ DU SOLEIL nous fait entrevoir la vie éternelle, comme un monde transfiguré dans lequel « chaque créature, transformée d’une manière lumineuse, occupera sa place et aura quelque chose à apporter aux pauvres définitivement libérés. » § 243 Dans l’espérance de cet horizon, sûrs de l’amour du Seigneur qui continue d’être présent, nous sommes invités à nous engager joyeusement « à trouver de nouveaux chemins. » § 245
L’évangile de ce dimanche nous offre deux merveilleuses paraboles par lesquelles Jésus veut nous fait découvrir l’énergie de Dieu cachée au cœur de sa création. Ces paraboles du Règne de Dieu nous invitent à faire confiance. Elles font écho aux dernières paroles de l’encyclique « Le Seigneur ne nous abandonne pas, il ne nous laisse pas seuls, parce qu’il s’est définitivement uni à notre terre » § 245.
Alors, allègrement ‘marchons en chantant’, allons ! Le Seigneur attend chacun de nous , il n’y a pas d’ouvrier inutile !
Bon dimanche, en communion bien fraternelle, sr Marie et la congrégation
N'hésitons pas à déposer nos partages, prières, textes, photos...
Onzième dimanche du Temps ordinaire / (Mc 4, 26-34)
En ce dimanche dit du « temps ordinaire », l’Église nous conduit au « vert ». L’évangile est en consonance puisque nous retrouvons Jésus en Galilée, avec ses disciples, avec la foule qui aime l’écouter parler.
Aujourd’hui il leur parle, il nous parle en parabole : « Il en est du Royaume des cieux comme un homme qui jette la semence (Marc 4,26) A quoi allons-nous comparer le Royaume de Dieu, ou par quelle parabole allons-nous le représenter ? C’est comme une graine de moutarde… (Marc 4,30)
Le royaume de Dieu…. Il n’est pas question d’un territoire avec à sa tête un roi. C’est une manière de parler de la puissance créatrice de Dieu, de la force de sa Parole, de sa grâce.
Elle n’agit pas de manière éclatante, dans les grandes choses, mais dans les petites choses, de manière presque invisible. L’évangéliste prend l’image de l’homme qui jette en terre sa semence. Il confie sa semence à la terre ; elle va alors croître, jour après jour, nuit après nuit, qu’il dorme ou qu’il travaille. C’est une invitation à la confiance, à la démaitrise, celle du temps et celle du résultat.
Ces petites paraboles se situent au début de l’évangile de Marc, donc au début de la vie publique de Jésus. En se mettant à son écoute comme la foule, en devenant son disciple, nos actes ne seront plus évalués à l’échelle du monde, du monde des statistiques, des comptes de résultat. Mais est-ce que nos actes auront laissé passer la grâce de Dieu ?
Est-ce qu’ils s’appuient sur la confiance en l’autre, sur la confiance en Dieu ?
Le pape François conclut son encyclique : « Au cœur de ce monde, le Seigneur de la vie qui nous aime tant, continue d’être présent. Il ne nous abandonne pas, il ne nous laisse pas seuls, parce qu’il est définitivement uni à notre terre et son amour porte toujours à trouver de nouveaux chemins. Loué soit-il » § 246.
Oui, dans notre monde en souffrance, il est présent, osons jeter en terre des semences de paix, de justice là où nous sommes.
Sœur Isabelle, monastère de Prailles.
Méditation de l’Évangile du 13 juin 2021
Onzième dimanche du temps Ordinaire— Année B
En ce temps-là,
parlant à la foule, Jésus disait :
« Il en est du règne de Dieu
comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour,
qu’il dorme ou qu’il se lève,
la semence germe et grandit,
il ne sait comment.
D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe,
puis l’épi, enfin du blé plein l’épi.
Et dès que le blé est mûr,
il y met la faucille,
puisque le temps de la moisson est arrivé. »
Il disait encore :
« À quoi allons-nous comparer le règne de Dieu ?
Par quelle parabole pouvons-nous le représenter ?
Il est comme une graine de moutarde :
quand on la sème en terre,
elle est la plus petite de toutes les semences.
Mais quand on l’a semée,
elle grandit et dépasse toutes les plantes potagères ;
et elle étend de longues branches,
si bien que les oiseaux du ciel
peuvent faire leur nid à son ombre. »
Par de nombreuses paraboles semblables,
Jésus leur annonçait la Parole,
dans la mesure où ils étaient capables de l’entendre.
Il ne leur disait rien sans parabole,
mais il expliquait tout à ses disciples en particulier.
(Mc 4, 26-34)
© www.aelf.org
VIII. LA REINE DE TOUTE LA CRÉATION
241. Marie, la Mère qui a pris soin de Jésus, prend soin désormais de ce monde blessé, avec affection et douleur maternelles. Comme, le cœur transpercé, elle a pleuré la mort de Jésus, maintenant elle compatit à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. Totalement transfigurée, elle vit avec Jésus, et toutes les créatures chantent sa beauté. Elle est la Femme « enveloppée de soleil, la lune est sous ses pieds, et douze étoiles couronnent sa tête » (Ap 12, 1). Élevée au ciel, elle est Mère et Reine de toute la création. Dans son corps glorifié, avec le Christ ressuscité, une partie de la création a atteint toute la plénitude de sa propre beauté. Non seulement elle garde dans son cœur toute la vie de Jésus qu’elle conservait fidèlement (cf. Lc 2, 51.51), mais elle comprend aussi maintenant le sens de toutes choses. C’est pourquoi, nous pouvons lui demander de nous aider à regarder ce monde avec des yeux plus avisés.
242. A côté d’elle, dans la Sainte Famille de Nazareth, se détache la figure de saint Joseph. Il a pris soin de Marie et de Jésus ; il les a défendus par son travail et par sa généreuse présence, et il les a libérés de la violence des injustes en les conduisant en Égypte. Dans l’Évangile, il apparaît comme un homme juste, travailleur, fort. Mais de sa figure, émane aussi une grande tendresse, qui n’est pas le propre des faibles, mais le propre de ceux qui sont vraiment forts, attentifs à la réalité pour aimer et pour servir humblement. Voilà pourquoi il a été déclaré protecteur de l’Église universelle. Il peut aussi nous enseigner à protéger, il peut nous motiver à travailler avec générosité et tendresse pour prendre soin de ce monde que Dieu nous a confié.
IX. AU-DELÀ DU SOLEIL
243. A la fin, nous nous trouverons face à face avec la beauté infinie de Dieu (cf. 1 Co 13, 12) et nous pourrons lire, avec une heureuse admiration, le mystère de l’univers qui participera avec nous à la plénitude sans fin. Oui, nous voyageons vers le sabbat de l’éternité, vers la nouvelle Jérusalem, vers la maison commune du ciel. Jésus nous dit : « Voici, je fais l’univers nouveau » (Ap 21, 5). La vie éternelle sera un émerveillement partagé, où chaque créature, transformée d’une manière lumineuse, occupera sa place et aura quelque chose à apporter aux pauvres définitivement libérés.
244. Entre-temps, nous nous unissons pour prendre en charge cette maison qui nous a été confiée, en sachant que tout ce qui est bon en elle sera assumé dans la fête céleste. Ensemble, avec toutes les créatures, nous marchons sur cette terre en cherchant Dieu, parce que « si le monde a un principe et a été créé, il cherche celui qui l’a créé, il cherche celui qui lui a donné un commencement, celui qui est son Créateur ».[172] Marchons en chantant ! Que nos luttes et notre préoccupation pour cette planète ne nous enlèvent pas la joie de l’espérance.
245. Dieu qui nous appelle à un engagement généreux, et à tout donner, nous offre les forces ainsi que la lumière dont nous avons besoin pour aller de l’avant. Au cœur de ce monde, le Seigneur de la vie qui nous aime tant, continue d’être présent. Il ne nous abandonne pas, il ne nous laisse pas seuls, parce qu’il s’est définitivement uni à notre terre, et son amour nous porte toujours à trouver de nouveaux chemins. Loué soit-il.
DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS
SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE
Vos partages sur l'étape 49 :
Fête du Cœur Immaculée de Marie
«Heureuse Marie à qui il a été donné d'embrasser celui qui embrasse et nourrit toutes choses !
À son cou s'est suspendu celui qui est la Sagesse du Père, sur ses bras s'est assis celui qui est la Force qui met tout en mouvement.
Il s'est reposé sur son sein maternel, celui qui est le repos des âmes.»
Saint Amédée de Lausanne - 12e s.
moine cistercien, puis évêque
Nous rentrons dans le temps liturgique ordinaire de l'église ; sachons être émerveillés des petites choses de la vie ordinaire pour qu'elle ne soit pas ou ne devienne pas la routine.
Nous arrivons à la fin de l'année scolaire, rendons grâce à Dieu pour tout et pour tous bien que cette année ait été particulière avec la pandémie de la COVID.
En espérant que la crise sanitaire nous laisse tranquille et que le virus de la COVID se fasse oublier. À la grâce de Dieu.
La période d'été c'est le temps du repos sachons en profiter pour se reposer intellectuellement et physiquement, comme Saint Jean sur la poitrine du Seigneur, pour repartir de nouveau à la rentrée prochaine avec un plus grand dynamisme, avec espérance.
Prions pour ceux qui partent et ceux qui ne peuvent partir. Sachons faire des rencontres fraternelles , familiales.....
Rendons grâce à Dieu pour la lecture de Laudato si avec nos sœurs moniales qui était très riche. Merci au pape François.
Demandons au Seigneur et à mère Marie de continuer la toile contemplative avec une nouvelle lecture aussi riche et un partage fraternel.
Rendons grâce à Dieu pour la création de la terre et les êtres humains. Soyons à l'image du père créateur et de Marie notre mère du ciel.
Soyons respectueux envers la terre mère et tous êtres humains.
Prions pour toutes nos intentions de prière et surtout celles qui ont le plus besoin et les personnes qui ont besoin de nos prières et notre amitié de chacun et de chacune .
Redoublons nos prières pour la France, les élections qui approchent ; que les élus soient au service du bien commun de tous.
Redoublons notre prière pour la jeunesse et pour le monde ; qu'ils trouvent la paix du cœur.
Je vous souhaite un bon dimanche et belle semaine ordinaire. Aimons nous les uns et les autres comme le Seigneur nous aime dans les petits gestes envers son prochain et dans les petites choses du quotidien.
" Tout est grâce " Saint Augustin
Avec mon assurance de ma prière quotidienne et mon amitié .
En communion de prière avec vous.
Amen !!!
Jocelyne, oblate de Bouzy la forêt
Vos partages sur l'étape 49:
Comment imaginer qu’une minuscule graine puisse donner une plante qui elle-même donnera des graines en abondance ? qu’un chêne robuste et séculaire soit issu d’un simple gland ? Il y a là de quoi nous émerveiller devant la création si parfaite…
Oui, « la vie éternelle sera un émerveillement partagé où chaque créature occupera sa place » dans ce Royaume que tu promets, Seigneur.
Et Marie, toi qui défais les nœuds, défais les nœuds qui nous empêchent de compatir « à la souffrance des pauvres crucifiés et des créatures de ce monde saccagées par le pouvoir humain. » C’est-à-dire nous tous.
« La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours. »
Martine
Terre que nous sommes
Tournée vers le ciel
Mystère pour nous même
Réceptacle des Energies de la création
Notre corps, Arbre de Vie
Est chemin de découverte
Et de jouissance
Participation du Royaume
Qui unifie l'Être
"Le Royaume de Dieu est à l'intérieur de vous "
LUC 17,21
Sophie
Les textes de ce dimanche nous invitent à la confiance ; nous ne voyons pas les graines qui poussent près de nous. Quand nous sommes dans des situations qui nous perturbent, qui nous déstabilisent et nous remettent en question, apprends-nous Seigneur à rester proches de toi. Apprends-nous à faire ta volonté et non pas la nôtre, à accepter que la graine grandisse d’elle-même, sans qu’on tire dessus pour que cela aille plus vite. Apprends-nous la patience et la confiance.
Jean-Pierre
Suite aux paragraphes de Laudato Si', déposez :
- une phrase de Laudato Si' qui vous paraît importante
- le fruit de vos méditations, votre prière, vos poésies, vos chants…
- une photo prise de chez vous, un dessin, accompagnés d’un petit texte, fruit de votre contemplation…
- et vos intentions et demandes de prière,
Ces textes doivent être courts, fruit de votre méditation. Ils pourront être publiés sur le site (merci de veiller à ne pas dépasser un texte de cinq phrases).
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